Valérie Delarue

 

ACTUALITÉS

Les Bucoliques. Allégorie du vivant, du 06 avril au 25 août 2024, Keramis – La Louvière

Diplômée des Beaux-Arts de Paris – dans l’atelier de Georges Jeanclos – Valérie Delarue a également poursuivi une formation artistique à Oackland aux Etats-Unis – dans l’atelier de Viola Frey. Elle vit et travaille à Paris et dans l’Yonne.
À la suite de projets photographiques et de vidéo-performances sur le thème de la chevelure et de la danse, elle est revenue à un travail de sculpture avec la céramique, domaine qu’elle pratique avec une réelle virtuosité et devenue une référence.

Cette connaissance intime des subtilités techniques du médium céramique lui a permis d’englober deux approches qui lui sont devenues fondamentales : celle de l’énergie du corps laissant des empreintes dans la terre et celle des gestes de la création interprétés tels un corps- à-corps dansé avec la matière. Autant de métaphores de l’énergie vitale mais également d’une libération personnelle où la sensualité est importante.

« Tout l’art de Valérie Delarue consiste à résoudre des forces conflictuelles en un tout harmonieux. Parallèlement à la sculpture céramique, elle renoue un dialogue pertinent avec le dessin, avec son art éblouissant du pastel par la grâce duquel elle fait naître l’aube d’un monde réconcilié, où l’humain et le minéral semblent pouvoir s’accorder finalement en une unité indistincte. »
– Frédéric Bodet, Conservateur de collections, Critique d’art, Commissaire d’exposition

Gerard Kuijpers

 

Né en 1962, Kuijpers est un artiste, sculpteur et designer flamand, résidant à Malines.

Il est célèbre pour son utilisation très pure de la pierre et de l’acier. Il transforme la matière la plus massive et la plus brute en un poids presque plume, en profitant de ses qualités intérieures pour la manipuler, renversant ainsi notre perception des matériaux. Par ses oeuvres, Kuijpers nous donne à voir l’éternité contenue dans une bloc de marbre, et réveille en nous la mémoire géologique qui relie l’homme à l’univers.

« Chasseur de pierres, poète d’une nature recomposée, Gerard Kuijpers, a conçu pour Fontainebleau deux véritables ballets minéraux. Présentées en majesté, comme autant de trésors et de pierres précieuses, les Dancing Stones semblent défier les lois de la pesanteur et échapper à leur balancement à l’attraction terrestre. Leur danse d’astéroïdes imprègne leur environnement de merveilleux. Issues de carrières européennes en activité, elles évoquent à la fois l’art de bâtir et la poésie des ruines, conférent au jardin une atmosphère quasi magique. » Jean Marc Dimanche, p. 26, BeauxArts Magazine, Hors série, mai 2023.

VALÉRIE NOVELLO

ACTUALITÉS

La Main (et) le gant, Exposition du 17 mai au 18 aout 2024, Musée Jenisch Vevey (Suisse)

 

Valérie Novello est née en 1971 à Paris. Elle vit et travaille à Gentilly.
Plasticienne franco-italienne née en 1971, Valérie Novello développe une œuvre d’une très grande sensibilité, à la frontière de la sculpture, de la peinture et du dessin. Diplomée de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, Novello a construit patiemment, dans le secret de l’atelier, une œuvre riche, diverse et profonde révélée au grand jour depuis 2019 par ses nombreuses expositions en Belgique, en Italie, en France et à Taïwan. Une découverte précieuse et délicate qui s’attache à révéler avec poésie la présence des souvenirs et des choses sous des strates de papiers et de pigments.

Principalement graphique, son œuvre se déploie aux limites du dessin et de la sculpture, associant dans le traitement du papier des techniques de dessins et de bas-reliefs, et poussant le territoire du dessin vers les domaines du verre, de la cire et du plâtre, au travers d’œuvres souvent monumentales.

 

Les Restes
Les restes font écho à une vérité passée, à ce qui a été – choses enfouies, lieux abandonnés, paysages, corps, ruines – à travers l’opacité du temps. Ils sont la mémoire des choses et la mémoire des êtres, dans leur fragilité. Il y a dans les restes la présence d’un mystère. De quoi sont-ils les restes ? De quelle image sont-ils le signe ? Si tout ne peut être expliqué, si tout ne peut être atteint, je cherche à donner forme à une image mentale – lointaine et originelle – qui m’obsède. Je cherche à m’en approcher, à la dévoiler et la révéler dans le présent. De cette image originelle ne se livrent que les restes, incomplets, morcelés, fragmentés. Chaque nouvelle création est la quête de ce que je ne peux qu’imaginer et reconstituer en fouillant la matière – ou les matières : organiques, géologiques, généalogiques. C’est un travail à renouveler sans cesse.

Valerie Novello

François Cante-Pacos

Artiste français, né en 1946, à la fois peintre, sculpteur et designer. Dans les années 1970, il signe les meubles de Pierre Cardin et crée le sigle de son fameux «Espace», où le grand couturier exposera régulièrement ses oeuvres.

Cante Pacos innove, expérimente, avec tous ces matériaux nouveaux qui portent sa créativité : plastique, résine, polyester… on lui commande des sculptures monumentales : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Gare Montparnasse, tours modernes du quartier d’affaires de la Défense… Tandis que de nombreuses galeries montrent ses oeuvres et les exposent dans de grandes foires et évènements (Australie, France, Nouvelle Zélande, Mexique, Allemagne, USA…)

Dans le milieu du Design, c’est en 2018 qu’il rebat les cartes en produisant des meubles, conçus dans les années 1970 mais jamais encore construits. On redécouvre Cante Pacos le designer, et tout le succès que ses meubles avaient déjà remporté quelques décennies plus tôt sous la bannière de Cardin. Des créations à la fois contemporaines et intemporelles, à la fois ancrées dans l’époque et inscrites dans la tradition des grands ébénistes. Avec ceci en plus qu’elle sont l’œuvre d’un sculpteur et d’un poète : leurs formes nous intriguent et nous touchent, tout à la fois mystérieuses, sensuelles et attirantes, à mi-chemin entre le bijou et la sculpture.

Patrice Giorda

Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Lyon à la fin des années 1970, Patrice Giorda commence très vite à exposer dans des galeries et institutions françaises et étrangères. Ses œuvres font partie depuis les années 1980 des plus importantes collections nationales de France, entre autres le Centre Pompidou.
Dans sa peinture, puissante et contrastée, où la lumière dorée construit l’espace de la toile, la représentation symbolique de la nature ou de l’homme dépasse les simples paysages, scènes, portraits ou natures mortes : la réalité est enrichie par la mémoire et la permanence d’une quête que Giorda qualifie de « creusement de l’être ». Il accorde l’inaccordable : la beauté éclatante de la lumière et des couleurs, et la profondeur des ombres de la solitude.

La Galerie La Forest Divonne est heureuse d’accueillir Patrice Giorda parmi les artistes qu’elle représente. La première exposition personnelle a eu lieu à Paris du 11 mai au 8 juillet 2023.

 

«Giorda semble presque reprendre ce dialogue avec la peinture du passé : « L’image, écrit-il, est toujours de l’ordre du dessin : il faut prendre le risque d’en perdre les structures et la représentation pour pénétrer dans le monde de la peinture, afin de retrouver son sujet, mais de l’intérieur cette fois. La lumière naît quand la couleur cesse d’exister pour devenir espace. » Au-delà de la volée de marches peintes ou de la petite arche de pierre nichée dans l’ombre violette, le souvenir d’un enfant se cache. Seul le peintre en connaît les détours. Et les secrets.»
Laurent Boudier, « Retour au pensionnat », 1996

Denis Laget

 

Denis Laget est né en 1958 à Valence. Il a été lauréat de la Villa Médicis (1989/1990).
Il vit et travaille à Paris.

« Portraits, vanités, natures mortes, paysages… Denis Laget maintient sa peinture dans les sujets classiques de l’histoire de l’art. Si l’on tente de lister plus finement les séries qui ponctuent cet œuvre depuis environ trente-cinq ans, on trouve : des portraits, des citrons, des crânes, des harengs, des quartiers de viande, des têtes de mouton, des méduses, des paysages, des fleurs, des chiens, des oiseaux, des feuilles de figuier… C’est une collection à la fois banale et étrange, une sorte de cabinet de curiosités, où rien d’extraordinaire ou de spectaculaire ne s’impose. Est-ce à dire pour autant que tous ces sujets sont aléatoires, de purs prétextes à peindre, des images-supports sans signification et sans enjeu en soi ? »

Karim Ghaddab
«Ne pas effacer» / «Do not delete», in Denis Laget
FRAC Auvergne, Musée des Beaux-Arts de Rennes, Musée Estrine, 2019.